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Title
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Roman
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La plus heureuse fortune qui puisse choir à un homme fait pour écrire des romans c'est d'être né en province, d'une lignée provinciale. Même après des années de vie à Paris, d'amitiés, d'amours, de voyages, alors qu’il ne doute pas d'avoir accumulé assez d'expérience humaine pour alimenter mille histoires, il s'étonne de ce que ses héros surgissent toujours de plus loin que cette vie tumultueuse — qu'ils se forment au plus obscur de ses années vécues loin de Paris et qu'ils tirent toute leur richesse de tant de pauvreté et de dénuement.
Cet auteur, fils d'une Province, d'une famille provinciale et catholique, n’a pas à se mettre en quête de personnages. Les personnages se pressent en foule pour accomplir tout ce que son destin le détourna de commettre. De chaque tentation vaincue, de chaque amour refusé par cet enfant janséniste et solitaire, un embryon s'est formé, a pris corps lentement, jusqu'à ce qu'il s'étire enfin à la lumière et pousse son cri. Où le père n’est pas passé, l'entant imaginaire passera.
Tout ce que nous avons réellement accompli, c'est cela qui est mort et qui ne peut plus vivre dans un essai romanesque. Nos aventures ne nous servent jamais à rien, sauf à écrire nos mémoires ; et ce pas vrai seulement du romanesque intérieur : il fallait que Jules Verne fut un provincial casanier pour nous entraîner autour du monde. Plus que les récits de voyages et d'aventures, l'étude du cœur humain bénéficie d'une adolescence refoulée, d'une sensibilité contre laquelle une famille provinciale et catholique inventa mille barrages. Dans ce temps de désirs et de refus, nous fûmes dressés à la lutte contre nous-mêmes et, grâce à ce perpétuel examen de conscience, initiés à des ruses pour débusquer nos plus sécrètes intentions pour percer le mensonge de nos actes, les dépouiller de leur apparence honorable, mettre à jour leur signification vraie.
Et comment n'eussions-nous pas appliqué à la connaissance d'autrui cette méthode qui nous permettait de nous connaître nous-mêmes ? En ces jours où nous étions un enfant refusé et chaste, alors nous avons compris les femmes et les hommes. Nous pénétrons d'autant mieux un être que nous désespérons de 1’atteindre. Nous n'ignorons rien de la femme qui ne sera jamais à nous : aucun autre moyen de la, posséder que par l'esprit. Nous l’observons aussi ardemment que nous 1’eussions étreinte. Elle devient nôtre alors, spirituellement, au point que c'est de nous-mêmes que nous la tirons, plus tard, pour la faire vivre.
Nos héroïnes vraiment vivantes, nous ne les avons pas possédées. Lucidité de la passion sans espoir ! A celle qui s’est donnée, peut-être ne demandons-nous rien de plus que son corps. Don Juan connaissait assez mal les femmes. Une femme désirée et possédée nous enrichit de clartés, certes, mais sur notre propre cœur, partout ce qu'elle y déchaîne : elle-même risque de nous demeurer indéchiffrable ; car la possession charnelle n'est pas le vrai moyen de connaissance : elle est créatrice de mirages ; le désir, l’assouvissement tour à tour transforment et déforment l'être aimé.
Mais, ne faut-il au moins observer les femmes du dehors, les fréquenter dans le monde ? Loin d'elles, saurait-on écrire des romans ? La fréquentation du monde, si elle ne nous déroute pas (elle nous déroute souvent, car nous nous y heurtons à des êtres masqués, camouflés, truqués, soumis à une discipline, à un dressage qui les rend uniformes et qui nous donne le change) ne saurait que nous confirmer ce que nous savons déjà. L'observation du monde nous sert à contrôler nos découvertes et nous prouve que nous ne nous étions pas trompés. L’unique nécessaire n'est donc pas de vivre à Paris, mais d'avoir longtemps vécu, lutté souffert, au plus secret d'une province, pour mériter cette louange qu'un critique naïf adressait naguère à un écrivain (croyant l’en accabler) : « Que cet écrivain est donc compliqué ! Il voit de grands arcanes dans les aventures les plus communes ». Ce qui distingue un romancier, un dramaturge, du reste des hommes, c'est justement le don de voir de grands arcanes dans les aventures les plus communes, mais non leurs secrets ressorts. Qu'une belle-mère brûle pour son beau-fils, c'était sans doute un incident aussi peu notable du temps d’Euripide qu'aux jours de Jean Racine. Mais voyez les grands arcanes que ce Racine a a découverts dans une passion à peine incestueuse et jusqu'à soulever tout le débat de la Grâce ! Ce que le critique peut reprocher à un romancier, c'est seulement de ne pas atteindre à rendre clair ce qui était obscur — de ne pas donner satisfaction à cette exigence que nous rappelait notre Jacques Rivière lorsque, au seuil de la mort, il s'écriait : « Le monde obscur qu’il s’agit de rendre par les moyens les plus ordinaires ».
Découvrir les Arcanes inaccessibles de nos actes, appliquer la plus aiguë, la plus lucide intelligence, à l'observation de nos états de sensibilité et de conscience, nul n'y réussit pourtant comme Marcel Proust, parisien de Paris s'il en fut jamais, et qui croyait que les arbres; un simple bouquet dans sa chambre, menaçaient sa vie. Mais le rôle que la province joua dans d’autres destins, dans celui de Proust, ce fut la maladie qui l'assuma. La maladie l’isola comme l'eût fait un temps de vie caché en province. L'usage délicieux et criminel, dont parle Pascal, enfante moins de grandes œuvres que la privation amère du monde dans une chambre de malade, ou dans une maison morte de la campagne française.
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Date
A point or period of time associated with an event in the lifecycle of the resource
1925-03-21
Title
A name given to the resource
Le Romancier et sa province
Publisher
An entity responsible for making the resource available
Les Nouvelles littéraires
Type
The nature or genre of the resource
Chronique
Creator
An entity primarily responsible for making the resource
François MAURIAC
Source
A related resource from which the described resource is derived
4e année, n°127, Une
Format
The file format, physical medium, or dimensions of the resource
Pdf
Language
A language of the resource
Français
Relation
A related resource
<a href="http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb328268096/PUBLIC" target="_blank">Notice bibliographique BnF<br /></a>Repris p.53-57, in <em>La Province</em>, Paris : Hachette, 1964.<br />Repris p.475-478, in <em>Oeuvres complètes, IV</em>, Paris : Fayard, 1950-1956.<br />Repris p.745-747, in <em>Oeuvres romanesques et théâtrales complètes, 2</em>, Paris : Gallimard, 1978-1985.<br /><br />
Identifier
An unambiguous reference to the resource within a given context
MEL_0519
Subject
The topic of the resource
province, cœur humain, renoncement, frustration
Description
An account of the resource
Parce qu’elle le prive de la fréquentation du monde, la province donne au romancier, comme la maladie ou la frustration, une connaissance plus fine des êtres et de la vie.
cœur humain
frustration
province
renoncement
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https://mauriac-en-ligne.huma-num.fr/files/original/a1b901919ad047023c1d0abb137a4782.pdf
daf07845324779b2f32c08cdd1e004ca
Texte
Ressource textuelle
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En octobre, dans mon pays landais, le chasseur de palombes prépare le “sol” –l’étroit espace où il accumule tout ce qui peut séduire l’oiseau voyageur, souvent à bout de forces: des herbes fraîches, du grain en abondance et surtout l’eau que, du haut du ciel, les palombes altérées voient luire. Ainsi des hommes naïfs, pour capter le bonheur, groupent-ils, au bord de la mer, ce qui, dans leur idée, appelle sa présence: cyprès, nappes de fleurs, balustres, miroirs d’eau. Les maîtres de ces beaux jardins, tapis dans leur villa comme le chasseur landais dans sa cabane, attendent le passage de l’Oiseau bleu.
Mais les palombes s’abattent avec fracas dans les chênes, puis, une à une, se posent sur le sol: le bonheur, lui, a-t-il jamais subi l’attrait de ces jardins trop beaux? Au vrai, ceux qui les ont dessinés et construits ont atteint l’inexistant: ils ont créé une absence. Ici, l’absence du bonheur devient tangible: c’est à cette terrasse qu’il devrait s’accouder, sur ce banc qu’il ne s’est jamais assis; le bassin ne reflète que le ciel vide.
Si ce ciel n’était le plus pur de tous les ciels, ce climat le plus immuable et cette mer la plus calme de toutes les mers, on pourrait oublier l’absence du bonheur: un nuage distrairait nos yeux. Si le maitre du jardin avait commis une seule faute de goût, elle nous amuserait un instant, et nous nous arrêterions de guetter l’Oiseau bleu. Mais non: pas une dissonance! Ce que tu prenais pour une erreur était voulu: cette boule de verre au milieu de la pelouse? On la jugeait ridicule, naguère, chez les bourgeois de Viroflay ou de Bougival; mais aujourd’hui, c’est bien; c’est bien, parce que c’est laid; et déjà elle va redevenir comique et “impossible” parce qu’il commence à y avoir longtemps qu’on la trouve bien!
Si ce domaine vivait, si les vaches remontaient, le soir, si les relents de l’étable couvraient, un instant, l’odeur des héliotropes et des géraniums chauffés, si un paysan passait, avec sa veste sur l’épaule, et te souhaitait le bonsoir, les espérances, les déboires, les pauvres soucis de la terre te détourneraient de la chimère absente. Aucun espoir: tout, ici, n’est qu’ordre et beauté, luxe, calme… –et volupté? Qui le dira?
Sans doute, le Plaisir n’est-il pas le Bonheur: “Non! pas le bonheur… Le plaisir!”, s’écriait Oscar Wilde, à la vieille d’être abattu. Telle est la grande tentation de l’homme déçu dans la chasse au bonheur: lui substituer de Plaisir, qu’il ne faut pas confondre avec les plaisirs; car ceux-ci: jeux, sports, courses, voyages, aident heureusement les deux tiers de l’humanité à se passer de bonheur. Le Plaisir, lui, ne nous divertit pas de notre idée fixe: être heureux; il tire à soi cette aspiration; il met l’infini dans la sensation; il nous fait croire qu’elle contentera notre exigence démesurée. Au vrai, il irrite, il exaspère la soif de ses victimes; il les entraine, par des chemins affreux, jusqu’au point où plus rien ne les attire que le sommeil et l’anéantissement.
Beaucoup de ceux qui cherchent à tromper avec le plaisir leur faim de bonheur gardent le sentiment que la vraie formule de la vie est détenue par l’humanité la plus simple; car ils sont nés dans une bonne famille de France, où il n’était jamais question de bonheur, mais de devoir, de raison, de courage. Parfois, ils descendent de leur beau jardin où l’Oiseau bleu ne s’est pas posé, et dans la ville proche, s’assoient à la terrasse d’un café, regardent passer ceux qui peinent, se divertissent et meurent avec simplicité. Ainsi les raffinés subissent-ils l’attrait du peuple. Il y a bien des façons d’aimer le peuple; et ce n’est pas la pire que de goûter en lui cette vertu d’acceptation et de patience dont nous sommes incapables, au milieu de toutes les délices.
Mais, hélas! parmi les plus humbles gens, le Plaisir, “ce bourreau sans merci”, continue de harceler ses victimes, et jusque dans les petits ports de pêcheurs de médiocres sabbats s’organisent.
Je me souviens d’un soir: le soleil déclinant dorait les pierres du vieux fort qui a guetté, pendant des siècles, les pirates. Le cimetière dormait au bord de la mer, et les tombes de ces pêcheurs ressemblaient à leurs barques tirées à terre. Des rues d’ombre et de silence aboutissaient à des places mystérieuses; l’église, gonflée comme une poule, pressait contre elle les maisons vivantes. Mais sur le port même, dans le tissu rose et vert de la façade, il y avait comme une plaie ouverte par le Plaisir. Face à la mer et devant les beaux voiliers au repos, le Plaisir, sous son aspect le plus bas –celui qu’il revêt à Montmartre– avait poussé son troupeau d’esclaves. Ils dansaient, vivaient, crevaient des ballons avec des gestes d’idiots.
Souvent, le cancer du plaisir ronge les lieux et les êtres auxquels il s’attache; mais l’étrange, ici, c’était qu’autour du point contaminé, le petit port endormi avait gardé don aspect de pureté, d’humilité: il ressemblait à un enfant sérieux et triste que l’on force à répéter des mots obscènes. Devant le cabaret, où le Plaisir hurlait, un groupe sombre se dressait de vieux marins, de jeunes filles, d’adolescents. Leurs propos (qu’il est impossible de rapporter) exprimaient deux sentiments: le mépris et l’envie. Hélas! Ils enviaient ce qu’ils méprisaient. Et, un peu en recul, dans l’ombre, attachés à leurs autos magnifiques, aussi brillants qu’elles et vêtus de luxe, les chauffeurs attendaient que le sabbat fût fini. Peuple étranger, inactif, surnourri, mais condamné à ne jamais dormir. A quoi songent-ils, au bord des trottoirs de Montparnasse ou de Montmartre, ou devant la mer, lorsque, après une longue attente nocturne, ils voient l’aube grelottante éclairer le bord du ciel?
Sans doute, refuseraient-ils de croire que leurs maîtres, qui n’en finissent pas de tourner et de boire, et qui crient aux nègres du jazz, avec des gestes de suppliants: “Encore! encore!” sont des désespérés et n’en peuvent plus de vivre. “Le jazz est bon ici, disent-ils, le vacarme ne l’interrompt pas; c’est un endroit où il est impossible de penser.” Tout est bon qui suspend la réflexion, la pensée, qui les détourne de se voir eux-mêmes et de voir les autres. Oui, sans doute, l’amour existe, dont ils parlent sans cesse, –l’amour qui alimente toutes leurs histoires, tous leurs potins. Mais l’amour est un beau fruit que le Plaisir fait danser devant leurs yeux, et qu’ils n’ont pas la force de happer. Dans l’ordre de l’amour, si nous pouvions imaginer à quel point il ne se passe rien chez ceux qui en paraissent les plus occupés! Si nous pouvions savoir… mais les femmes le savent.
L’une d’elles avait donné un bal dans le plus beau des jardins. Un plancher avait été disposé pour la danse, sous une lumière éblouissante. Mais, à l’entour, les allées s’enfonçaient sous les arbres vaporeux –faites pour attirer les couples de Watteau. La romanesque dame croyait que les branches basses écouteraient les aveux et les soupirs. Or, toute la nuit, les papillons du monde volèrent et titubèrent autour des lanternes et des phares; le jardin profond n’attira personne dans ses ténèbres et aucun soupir humain n’émut les feuilles endormies.
Même chez ceux qui ont sauvegardé leur équilibre, chez les plus normaux de ses esclaves, le Plaisir émousse et peu à peu détruit ce que l’amour exige de générosité, de renoncement à soi-même. Ils sont devenus impropres à ces grandes passions qui, aux siècles chrétiens, permettaient d’extraordinaires et sublimes retours, ces pénitences à la mesure des crimes accomplis. L’amour désordonné de la créature n’avait qu’à changer de direction pour, d’un seul élan, atteindre Dieu.
Aujourd’hui, les cœurs n’ont plus besoin d’orages pour périr. On se perd, à la lettre, pour moins que rien. Parfois, des hommes au tournant de l’âge, s’effrayent de finir sans avoir goûté, une fois encore, à l’amour; ils le cherchent, le provoquent, tournent autour des jeunes femmes, s’efforcent de se faire prendre; ils voudraient et ne peuvent plus souffrir; car la passion n’est plus ce lion rugissant qui cherche à nous dévorer, dont parlait l’apôtre; elle ressemble plutôt à l’un de ces taureaux fuyards que les banderilles même n’atteignent pas à rendre furieux. Ainsi, quand, par hasard, l’un de ces hommes est blessé enfin et souffre, c’est qu’il l’a cherché et voulu: jamais passion ne fut moins fatale. A la vue de ce peu de fumée qui annonce qu’un semblant de feu a pris, les tenants du Plaisir s’émerveillent, crient au miracle s’efforce d’attiser la pauvre flamme… mais elle ne dure guère: l’amour exige des loisirs, et le Plaisir n’en laisse pas à ses victimes; il les ligote d’habitudes, d’exigences; il les asservit à des poisons; il les accoutume à de longs sommeils, à des songes; il les attire dans un monde clos où, comme dans la mort qu’il préfigure, l’homme ne peut pénétrer que seul.
“De quelle espèce de gens parlez-vous? demandera-t-on peut-être. Nous ne les connaissons pas; nous ne les avons jamais rencontrés…” Ils existent pourtant et Dieu nous garde de les juger avec le cœur enflé d’un pharisien, ceux-là qui ont à choisir entre le surnaturel et le suicide.
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Date
A point or period of time associated with an event in the lifecycle of the resource
1932-07-30
Title
A name given to the resource
Le Bonheur et le plaisir
Identifier
An unambiguous reference to the resource within a given context
MEL_0443
Source
A related resource from which the described resource is derived
48 année, n° 19279, p. 1
Creator
An entity primarily responsible for making the resource
François MAURIAC
Relation
A related resource
<a href="http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34429768r/PUBLIC" target="_blank">Notice bibliographique BnF</a>
Format
The file format, physical medium, or dimensions of the resource
Pdf
Microfilm
Language
A language of the resource
Français
Publisher
An entity responsible for making the resource available
L'Echo de Paris
Subject
The topic of the resource
Vie intérieure, Âme, Frustration, Amour, Solitude
Description
An account of the resource
Mise en opposition des notions de Bonheur et de Plaisir. Approfondissement de la notion de Plaisir à partir de la description de plusieurs situations (chasse aux palombes en Aquitaine, réceptions bourgeoises, fréquentations de locaux nocturnes, …). Le plaisir est configuré : comme le substitut du Bonheur, comme l’illusion qui ne divertit pas de l’idée fixe d’être heureux, comme une masque qui cache l’asservissement aux sentiments d’envie et de mépris, comme le recours pour suspendre toute réflexion, comme un faux semblant de l’amour, comme un bourreau qui interdit à l’être humain tout loisirs, en l’asservissant dans un monde clos d’habitudes, de répétitions et de songes qui insidieusement contraignent ce même humain à la solitude.
Type
The nature or genre of the resource
Tribune libre
âme
amour
frustration
Solitude
Vie intérieure